Brigitta, Adalbert Stifter, 1844, Points 1992, 120 pages


Ce court roman est une réédition du texte d’un auteur autrichien et peintre du XIXème siècle, tombé dans l’oubli.

Un voyageur allemand rencontre un homme, « le major », en Italie. Il lui propose
de venir le visiter en Hongrie, ce qu’il fera au cours d’un périple décrivant les steppes
hongroises, et le mode de vie étonnant du major. Les titres des quatre chapitres révèlent un style plutôt poétique et évocateur du voyage : Randonnée dans les steppes, Maison dans les steppes, Passé des steppes et Présent des steppes. Au fil de ce voyage initiatique, le lecteur va découvrir des faits étonnants,
notamment sur cet hôte mystérieux. Mais n’en disons pas plus …

Pour moi, il s’agit là d’un joli roman, et d’une belle histoire sur le pardon.
Mais cela reste beaucoup trop, à mon goût, au stade de l’évocation : les descriptions sont très belles – les collines, les couleurs, les bêtes sont merveilleusement dépeintes – mais trop courtes !! J’ai noté cette jolie citation pour les amateurs d’art (n’oublions pas que l’auteur était un peintre renommé) : « L’air caressant vibrait autour de moi à l’infini, la steppe embaumait, et l’éclat de la solitude de glissait partout et par-dessus tout. »

Les descriptions, certes léchées, ne laissent pas beaucoup de place à l’action : il ne se passe pas grand-chose, et il n’y a donc pas – pour les gourmandes comme moi !-  assez à se mettre sous la dent. C’est un roman qui est assez lent dans le rythme, contemplatif, serein, et agréable, mais je n’ai pas accroché au point d’être bluffée, alors que d’autres membres de mon comité de lecture en ont fait un GROS coup de cœur – chacun ses goûts !

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